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Le chemin vers l'implant cochléaire

Les premières démarches

Un implant cochléaire peut être envisagé pour les personnes qui présentent une surdité profonde et pour lesquelles les prothèses auditives ne permettent plus de comprendre la parole. Souvent le médecin ORL le propose, mais il ne faut pas hésiter à poser la question si on ne vous en parle pas. Normalement c'est le médecin ORL qui oriente vers un centre d'implantation avec lequel il faudra ensuite prendre rendez-vous.

Quand une personne se présente dans un tel centre pour une démarche d'implantation, il lui est demandé de voir en consultation plusieurs professionnels avant que la décision d'implantation soit prise :

  • un chirurgien du centre d'implantation
  • un technicien de l'appareillage (audioprothésiste par exemple)
  • un/e orthophoniste
  • un/e psychiatre ou psychologue


Seront également prescrits un scanner et un IRM des oreilles.

Ces consultations permettent à l'équipe de juger de la possibilité ou non de mettre un implant cochléaire.

Si l'équipe donne son accord, c'est à la personne que revient la décision finale.

Conseil : Les utilisateurs des installations de boucles magnétiques avec leurs audioprothèses ont tout intérêt à le dire au médecin et à l'audioprothésiste. Cela peut influencer le choix du modèle d'implant et surtout les réglages qui suivront.

 

Avant l'intervention


On peut demander à son médecin traitant de remplir la demande de reconnaissance d'affection de longue durée (ALD) pour la surdité et le projet d'implantation.
S'il y a eu accord, il faut bien en vérifier la durée de validité et ne pas oublier de faire la demande de renouvellement avant l'expiration de cette période (au moins 2 mois avant l'échéance).

Si l'affection de longue durée est reconnue, les déplacements pour les divers rendez-vous avant et après l'opération sont alors pris en charge à 100 %. Mais il faut demander le formulaire de demande d'accord préalable à signer par le médecin et la feuille de prescription médicale de transport. Pour plus d'information, voir le site Ameli, transports.
 

Ce formulaire est à adresser à la sécurité sociale et il faut demander un imprimé "état de frais", sur lequel la personne indique l'ensemble des frais de déplacements (ex tarif SNCF, métro, ou nombre de kms et puissance du véhicule si vous utilisez votre véhicule personnel). Il ne faut pas oublier de joindre les titres de transport concernés.

Si l'ALD est reconnue, les indemnités journalières versées pendant l'arrêt de travail ne sont pas imposables. Il en est de même pour les prolongations établies par le médecin traitant.

Et surtout il faut prendre contact avec l'association de malentendants la plus proche de chez vous pour rencontrer des personnes déjà implantées.

Avant l'hospitalisation il est recommandé de demander à sa mutuelle un formulaire d'accord de prise en charge pour n'avoir aucune avance financière à faire pour le séjour hospitalier. Seuls les frais dépassant le forfait chambre seule, la location de la télévision et du téléphone restent alors à charge.

Les salariés ne doivent pas oublier de demander un arrêt de travail juste avant l'hospitalisation, en précisant au praticien de cocher la case en lien avec l'affection de longue durée. Cette case est aussi à cocher pour toute prolongation éventuelle.

 

L'hospitalisation
 

Le plus souvent maintenant l'implantation se fait en ambulatoire : la personne est hospitalisée le matin de l'intervention et sort le soir.

En cas de séjour prolongé :

Télévision : elle risque d'être surperflue lors du séjour, les possibilités auditives qui restent sur l'oreille opérée étant diminuées après l'intervention. Et il faut compter avec la fatigue. Ou alors il faut s'assurer que le téléviseurde la chambre permet d'avoir le sous-titrage.

 

La sortie de l'hôpital


Deux rendez-vous seront donnés en sortant de l'hôpital ou dans les jours qui suivent :

  • Un avec le chirurgien (normalement 15 jours après l'intervention) pour vérifier l'état de la cicatrisation
  • Un autre (environ un mois après l'intervention) avec l'audioprothésiste pour l'activation de l'implant.

S'ils ne sont pas donnés, il faut penser à les réclamer. Cela fait gagner du temps.

 

L'activation de l'implant
 

Le jour de l'activation, l'audioprothésiste remet le processeur, (la partie externe) et une malette concernant tout le dispositif nécessaire à la bonne marche de l'implant. Il remet aussi plusieurs plaquettes de piles. Il faut donc préparer son retour en pensant à cette malette.

Il faudra rapidement assurer l'implant et le processeur et trouver un fournisseur de piles à prix intéressant. Plusieurs associations membres du Bucodes et les associations d'implantés peuvent vous proposer des contrats d'assurance et ont des tarifs préférentiels chez l'un ou l'autre revendeur de piles. C'est le cas d'Oreille et Vie.

 

 

Droits : quelques informations
 

Les processeurs des implants consomment beaucoup de piles. Depuis avril 2009 (arrêté du 2 mars 2009), un forfait piles annuel de 120 euros a été inscrit dans la liste des prestations de Sécurité Sociale. Il est demandé de présenter les factures.
On peut aussi opter pour des batteries rechargeables. Leur remplacement est également prévu depuis avril 2009 dans les tarifications de la Sécurité Sociale.
Un forfait annuel réparations et remplacement des accessoires de 100 euros est également prévu : il faut présenter une prescription du médecin et la facture.

 


 

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